Petite, je jouais à la marchande de livres dans la bibliothèque de mes parents. Vivre de l’écriture? Pas sérieux !
Moi qui rêvait d’être libraire, je me lance dans des études de gestion et embrasse une carrière de gestionnaire de paies pendant 15 ans. Objectif : sécurité de l’emploi tout en étant au service des autres. J’en profite pour observer les relations humaines en entreprise et la façon dont l’entourage professionnel peut être facteur de résilience (ou pas!).
En parallèle de mon job, je ne laisse pas tomber l’écriture ni son écosystème. Je deviens membre du Jury des lecteurs de livre de poche en 2020, intègre différentes communautés d’écrivains sur les réseaux sociaux. Et surtout, je me lève tous les matins une heure plus tôt pour écrire petit à petit le roman que j’ai dans la tête.
Fin 2020, je décide d’affronter mon rêve : je quitte mon poste pour me consacrer à temps plein à l’écriture. Pendant 2 ans, roman le matin, contenus web ou formation l’après-midi. Le grand kif !
Fin 2022, après un roman publié (« Muté malgré lui ») et un autre en cours d’écriture, je décide de retourner dans le monde du travail. Envie d’être utile aux autres, de réintégrer une équipe… tout en continuant l’écriture en parallèle.
J’écris pour que tu puisses t’évader de ton quotidien. Arrêter avec ce rythme de fou, profiter des petits bonheurs que la vie t’offre.
Prendre un livre, ça te permet de te poser et de t’aérer l’esprit. En prenant par exemple des romans qui font du bien, où l’intrigue prime sur le style, avec des personnages attachants, des émotions, et un traitement humoristique. De voir ce qui se fait ailleurs, de prendre du recul sur ta propre vie, et souvent de mieux la savourer.
Ce que je propose dans mes livres, ce sont des parcours d’hommes ou de femmes dont le monde professionnel s’effondre. Comment ils vont transformer cette épreuve pour en faire quelque chose de positif, d’en dégager un sens nouveau, un apprentissage.
Car oui, je suis passionnée par les relations humaines en entreprise. Comment les collègues ou les chefs peuvent devenir soutien (ou pas) pour aider une personne à rebondir.